Des femmes héroïnes passionnantes qui font le ménage

À polar on aime rapprocher le roman policier des thématiques particulières, aujourd’hui les femmes de ménages sont à l’honneur avec deux romans très différents qui n’ont en commun que le métier de leur héroïne.

Les Perles noires de Jackie.O, un roman trépidant

Si vous aimez lire et que vous voulez passer un moment de détente, alors nous vous conseillons de lire cette comédie délirante et hilarante pleine d’aventures rocambolesques : Les Perles noires de Jackie O. Ce livre écrit par Stéphane Carlier est paru le 12 mai 2016 aux éditions du Cherche Midi.

Ce roman est une comédie trépidante qui narre la vie de Gaby une femme de ménage qui rêve d’une autre vie. Ce roman nous met de bonne humeur avec des scènes comiques et des rebondissements complètement loufoques.

La trame de l ‘histoire…

Gaby est une femme de ménage de plus de 60 ans qui n’a pas une vie toute rose : elle vit dans un minuscule studio, une chambre de bonne sous les toits des beaux quartiers new-yorkais. Elle se met à rêver d’une vie plus confortable et pour cela elle va se transformer, tel Arsene Lupin , en cambrioleuse du coffre fort de son employeur.

Gaby se voit déjà à la tête d’une fortune de billets, de lingots d’or et de bijoux somptueux dont un collier précieux et mythique : les fameuses perles noires de Jackie Onassis (d’où le titre du roman).

Mais voilà, l’histoire ne va pas tourner comme Gaby le prévoyait ! Et là les aventures rocambolesques et burlesques se succèdent et le lecteur rit tout au long du roman.

L’écrivain Stéphane Carlier a su mettre en scène une histoire qui tient en haleine avec des décors, des personnages plus vrais que nature et un scénario à rebondissements.

Le Journal d’une femme de chambre, O Mirbeau

Dans un style complètement différent que le roman d’une femme de chambre d’Octave Mirbeau, est aussi un bijou littéraire qui se lit d’une traite.

Cette lecture dynamique et qui force le sourire du premier au dernier chapitre.

Un contexte historique

Le XIXe siècle est une époque qui marque fortement les différences entre les classes sociales. Un océan sépare la classe dominante, faites de bourgeois nantis et la population ouvrière dont les gens de maison aussi appelés les domestiques.

Au cours de ce livre , la « femme de chambre », de l’écrivain Octave Mirbeau prénommée Célestine, est une soubrette engagée pour tenir une demeure bourgeoise.

Elle narre dans un langage  et un ton impitoyable :

  • le quotidien de ses maîtres et maîtresses,
  • les histoires de « beau monde » particulièrement immorales ou burlesques,
  • les haines et les sentiment de ce microcosme dominant
  • les corruptions et l’hypocrisie sociale ambiante.

Ce roman est également un document sur la condition quasi  d’esclave de cette catégorie de personnel qui, hébergé sur place, partage 24h/24 l’existence des patrons qui se comportent comme des tyrans.

l’histoire est pimentée par la présente d’un jardinier au caractère acariatre et au comportement inquiétant.

Le roman  paru en l’an 1900 chez Charpentier-Fasquelle  rencontre un succès énorme , il sera adapté au théâtre de multiple fois et  quatre versions s’afficheront au cinéma, la plus récente en 2015 avec Léas Seydoux et Vincent lindon.  La plus retenue étant probablement celle de 1963 avec Jeanne moreau dans le rôle de Célestine.

Synopsys officiel 

Début du XXème siècle, en province. Très courtisée pour sa beauté, Célestine est une jeune femme de chambre nouvellement arrivée de Paris au service de la famille Lanlaire. Repoussant les avances de Monsieur, Célestine doit également faire face à la très stricte Madame Lanlaire qui régit la maison d’une main de fer. Elle y fait la rencontre de Joseph, l’énigmatique jardinier de la propriété, pour lequel elle éprouve une véritable fascination.